La membrane olfactive, composée de tissu jaune-gris et couverte d’un épais mucus, se trouve au sommet de la cavité nasale et contient de nombreuses cellules réceptrices. Dès lors qu’une molécule se fixe sur le récepteur qui lui correspond, dans la mesure où chaque type de cellule réceptrice réagit aux dimensions d’une molécule particulière, elle provoque la formation d’un influx nerveux. Ce dernier progresse jusqu’au cerveau en passant par un os très fin (nommé lame criblée) en arrière duquel se trouvent des bulbes olfactifs. Ainsi, la transmission d’influx nerveux se fait de manière organisée et le cerveau peut alors répartir les informations, pour analyse, dans les zones adéquates.
L’odorat et la mort à proximité
De plus, le cerveau humain peut identifier des milliers d’odeurs dont celle de la mort à proximité.
Sur le même principe que nous ressentons une angoisse et de la peur lorsque nous sommes dans un hôpital ; une étude récente, publiée dans le journal Frontiers in Psychology, a été menée par Dr Wisman, professeur en psychologie et Ilan Shira du département des sciences du comportement de l’Arkansas Tech University, concernant les effets comportementaux de la putrescine sur l’homme.