Quel rôle le plancher pelvien joue-t-il dans vos habitudes de sommeil avant le coucher ? Pas de beaucoup, mais je jure que je trouverai le lien.
J’enseigne que devoir se réveiller au milieu de la nuit pour uriner n’est pas un bon indicateur en tant que physiothérapeute du plancher pelvien.
Lorsqu’un patient admet se réveiller une, deux ou trois fois par nuit pour aller aux toilettes, je lui ai parlé des irritants de la vessie, de l’importance de s’hydrater avant de se coucher et de la façon de « rééduquer » sa vessie par des habitudes.
Bien qu’il soit important de continuer à se concentrer sur toutes ces choses, il y a aussi une autre raison pour laquelle nous ne devrions pas nous lever au milieu de la nuit pour aller aux toilettes : cela indique que nous n’entrons pas dans le cycle crucial du REM (mouvement oculaire rapide) !
Notre corps, tout au long du sommeil paradoxal, traverse un certain nombre de choses étonnantes. C’est une étape cruciale du sommeil qui affecte l’humeur, la mémoire et l’apprentissage.
Pendant cette période, l’hormone antidiurétique (ADH) est également sécrétée. La fonction principale de l’ADH est de minimiser la quantité d’eau excrétée par l’urine, conservant ainsi la capacité liquidienne de votre corps.
L’ADH contribue non seulement de manière significative à l’hydratation, mais il a également un impact majeur sur notre capacité à dormir la nuit !
Un adulte qui boit suffisamment d’eau devrait avoir besoin d’aller au pot toutes les deux à trois heures. Ainsi, comment pouvons-nous dormir plus de huit heures d’affilée sans avoir à uriner ?
Le sommeil paradoxal induit une augmentation de la production d’ADH, ce qui réduit le volume d’urine produit. Cela se traduit par des mictions moins fréquentes et, hop !
On peut maintenant s’endormir sans uriner !