Le plus gros étron humain fossilisé jamais trouvé provient d’un Viking malade

La chaîne de télévision britannique Channel 4 a approfondi la question de l’excrément desséché en 2003, donnant aux téléspectateurs un aperçu de ce qu’un ancien étron peut révéler sur le passé. Selon eux, « si nous parvenons un jour à extraire et à analyser l’ADN des excréments, il pourrait être possible de déterminer le type de flore que ce Viking avait dans ses intestins ».

Ceux qui pensent que l’exposition d’excréments pourrait mener une existence ennuyeuse se trompent. En fait, elle a été confrontée à un désastre potentiel. 2003 est une année importante pour le Coprolite de la Lloyd’s Bank, car il a été détruit par un éducateur sans méfiance. Un rapport du Guardian de l’époque écrit que « tout allait bien jusqu’à ce que, il y a deux semaines, son présentoir s’effondre dans les mains d’un malheureux enseignant et que, s’écrasant sur le sol, la masse rocheuse se brise en trois morceaux ». Vous parlez d’une situation potentiellement délicate. Que se passe-t-il lorsque des fèces fossilisées sont endommagées ? Elles sont soigneusement recollées, bien sûr ! On a ainsi pu reconstituer l’étron comme s’il s’agissait d’un vase romain ou d’une plaque aztèque.

Avec un entretien minutieux, on espère que le coprolithe de la Lloyds Bank subsistera pendant de nombreuses années. Pour l’individu dont le régime alimentaire historique a donné naissance à l’artefact, il s’agissait simplement d’une fonction corporelle. Des siècles plus tard, les experts sont ravis d’avoir réussi à le découvrir.

la suite page suivant

Laisser un commentaire