Acné : Voici comment s’en débarrasser au plus vite naturellement et pour longtemps

La feuille de pissenlit est délicieuse en salade et son effet peut être renforcé si l’on ajoute de fines tranches de radis noir préalablement macérées dans un jus de citron : voilà une entrée recommandée à nos ados acnéiques !

Le radis noir permet de faciliter l’écoulement de la bile dans le duodénum, ce qui va améliorer la digestion de repas copieux ; à éviter cependant en cas de lithiase biliaire (calculs dans la vésicule biliaire).
Des esthéticiennes en pleine nature

Parallèlement au drainage du foie, deux draineurs sont plus spécifiques pour la peau : la bardane et la pensée sauvage.

Commune au bord des chemins et dans les décombres, la bardane, Arctium majus, est une plante robuste à grandes feuilles et dont les capitules s’accrochent tel un velcro aux vêtements ou pelages des animaux, ce qui permet de disséminer les graines mais aussi d’amuser les enfants qui les lancent sur les cheveux de leurs… copains ! (C’est cela aussi, l’âge des boutons…).

Cependant, ici, nous utiliserons surtout la racine dont la saveur rappelle un peu l’artichaut ou le salsifis. Elle est d’ailleurs très couramment consommée au Japon et en Corée sous les noms de Gobô et Uang.

La plante est dépurative, cholérétique (augmente l’élimination de la bile), sudorifique (facilite la transpiration), mais surtout antimicrobienne et anti-inflammatoire. Ses actifs sont éliminés par la peau et c’est pourquoi elle est utilisée tout particulièrement dans le traitement de l’acné mais aussi des furonculoses, eczémas suintants, psoriasis, hyperséborrhée du cuir chevelu (cheveux gras) … C’est donc la plante des éruptions cutanées à tendance suintante et productive.
Attention !

Elle peut, au début, exacerber les symptômes. Évitez de démarrer le traitement la veille d’un rendez-vous important !

Posologie : bardane (EPS, extrait phytostandardisé ou SIPF, suspension intégrale de plantes fraîches) 2 cuillères mesure dans un grand verre d’eau avant le petit-déjeuner. Ou 2 gélules de bardane (formes sèches) à prendre avant le petit-déjeuner avec une tisane de sommités fleuries de romarin (10 g de romarin dans 250 ml d’eau au point d’ébullition, infuser, filtrer et boire avec les gélules) qui améliore l’efficacité. Notons que ce sont des formes fraîches qui semblent plus efficaces que les formes sèches.

La pensée sauvage, Viola tricolor, dont on utilise les parties aériennes, est une jolie plante dont les fleurs sont panachées de couleur violette, jaune et blanc. Elle est dépurative, mais la présence de mucilages dans sa composition en fait une plante adoucissante aux propriétés cicatrisantes.

Posologie : 2 gélules le matin avec un grand verre d’eau ou une tisane de romarin.
zeste de citron

Zeste de citron –
En aromathérapie

De nombreuses huiles essentielles trouvent leur place dans le traitement de l’acné car elles sont efficaces sur le Propionibacterium acnes, la bactérie qui prolifère dans le sébum. Mais trois attirent tout particulièrement notre attention :

HE d’arbre à thé ou Tea tree, Melaleuca alternifolia (myrtacées), dont la réputation n’est plus à faire. On la retrouve dans de nombreux produits d’hygiène corporelle ; c’est une huile essentielle antibactérienne puissante à large spectre, mais aussi active sur les virus et les champignons tout en étant cicatrisante. Elle va donc agir sur le germe de l’acné sans agresser la peau.

On peut conseiller un masque à l’argile à appliquer une fois par semaine, le soir.

En pratique : dans une huile de macadamia (2 ml), mélanger 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé avec 2 gouttes d’essence de citron (zeste), intégrer l’ensemble dans de l’argile que vous trouvez toute prête dans le commerce ou que vous fabriquez avec de la poudre d’argile ou argile concassé. Le masque doit être assez épais, au moins 1⁄2 cm et il faut laisser reposer jusqu’à ce qu’il soit bien sec. Puis retirer le masque, laver à l’eau pure, et appliquer un hydrolat ou eau aromatique de romarin à verbénone avec une compresse stérile.

HE de camomille romaine, ou camomille noble, Chamamaelum nobile, obtenue par distillation de la feuille de cette plante vivace qui pousse sur des sols légers sablonneux. L’huile essentielle est anti-inflammatoire, antiprurigineuse (lutte contre les démangeaisons), antalgique (calme la douleur des pustules acnéiques enflammées) et surtout calmante du système nerveux central ; en effet, l’acné peut être déclenchée par un stress qui augmente la sécrétion de cortisol des surrénales et en même temps la sécrétion d’androgènes surrénaliens. L’huile essentielle se prend par voie inhalée et/ou appliquée directement sur les pustules avec un coton tige bien propre ou mélangée avec un gel d’Aloe vera à parts égales.

Elle est efficace en cas de gros stress ou choc émotionnel : masser le plexus solaire avec 2 gouttes de camomille noble diluée dans 5 ml d’huile de noisette.

HE de lavande aspic, Lavandula spica, dont on distille les sommités fleuries, est une plante aérienne de la garrigue du sud de l’Europe qui présente des fleurs violet pâle en épis. Son huile essentielle antalgique va soulager quand les boutons sont douloureux.
En pratique :

1 goutte d’HE d’arbre à thé et une goutte d’HE de lavande aspic dans une noisette de gel à l’Aloe vera va soigner et soulager l’acné douloureuse sans laisser de gras sur la peau !
En oligothérapie

Un oligoélément est incontournable dans la prise en charge de l’acné, toujours à des doses faibles : le zinc. Il s’utilise essentiellement dans la phase de déclenchement de l’acné, en empêchant la bactérie de déverser ses enzymes qui vont favoriser la libération des acides gras irritants. De plus, le zinc bloque la réaction inflammatoire et l’efficacité des autres traitements.

Les doses recommandées sont fixées à 30 mg par jour (ou 2 ampoules) pendant une semaine puis 15 mg par jour (soit 1 ampoule) pendant 2 mois.

Voilà pour l’acné juvénile. Mais le problème de cette maladie est qu’elle peut refaire surface à un moment de la vie où on ne l’attend plus du tout. Et si elle s’appelle alors « l’acné rosacée », elle peut être tout aussi gênante…
acnée rosasée

Acné rosacée –
Quand l’acné revient vous voir…

L’acné rosacée est en fait une rosacée qui se complique par l’apparition de papules (points rouges) et pustules. Connue sous le nom de couperose, ses symptômes sont variables d’une personne à l’autre :

Brûlures ou picotements au niveau du visage et des yeux,

Rougeurs pour des causes différentes : stress, soleil, prise d’alcool, vent, alimentation épicée, changements de température…

Plus fréquente dans les populations du nord de l’Europe : Irlandais, Ecossais, Anglais, etc., la rosacée apparaît le plus souvent sur les personnes de 20 à 60 ans ayant une peau claire fine et sensible.

Le problème est loin d’être négligeable car on estime que 45 millions de personnes seraient touchées dans le monde, avec 3 fois plus de femmes que d’hommes. Mais la rosacée n’a rien à voir avec l’acné juvénile : la peau n’est pas grasse et il n’y a pas de points noirs ; il ne faut donc pas utiliser les mêmes produits !

la suite page suivant

Laisser un commentaire